En cours sur les deux tableaux , le Standard a pris tout sauf un bon départ de rêve en 2006. Si ce score de 2:1 préserve l'intérêt du retour programmé le 8 février prochain, les troupes de Dominique D'Onofrio doivent remettre la Coupe au frigo et se reconcentrer en vue du déplacement de samedi à Saint Trond.
Le Standard avait pourtant pris l'avance hier à Gentbrugge, dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. Grâce à un but de Kovalenko, après un cafouillage consécutif à un coup de coin, et dans des conditions difficiles. En cause, l'était déplorable de la pelouse, la triple défection de Conceição, Rapaic et Deflandre, remplacés par Kovalenko, Niculae et Sarr, mais aussi l'exclusion rapide d'Onyewu, qui obligea le Standard à s'arcbouter devant son rectangle et à laisser la maîtrise du jeu à son adversaire.
Qui, du reste, ne mit réellement le nez à la fenêtre que par Zoko, dont l'envoi fut capté par Runje. Mais c'était sans compter sur un centre, sans danger apparant, de Grégoire qui surprit Runje pour finir chanceusement sa course dans les filets.
Mais l'équipe liégeoise n'hésita pas à jouer crânement sa chance. Elle en aurait recompensée si Luc Wouters, appélé à suppléer Ver Eecke au repos, avait accordé un pénalty à Geraerts, pour une faute de Laybutt. Ou si Herpoel ne s'était pas interposé sur une belle déviation de Tchité.
Dans les arrêts de jeu de la deuxième mi-temps, à la 93ième minute exactement, La Gantoise marqua le 2:1, des pieds de De Beule.
"C'est Aliyu Datti qui commet la première faute, avant que je ne le pousse.", explique Gooch. "Cet arbitre, qui m'avait déjà exclu contre le GBA, ferait mieux d'arrêter sa carrière. J'ai reçu, en quelques mois, plus de cartes jaunes et rouges, que depuis le début de ma carrière."
"Je suis très deçu pour les joueurs.", dit Dominique D'Onofrio. "Ce n'est pas la première fois qu'on nous refuse un pénalty à Gand. Mon équipe était bien en place, et n'a laissé que peu de possibilités à l'adversaire. Oui, on l'a bien contenue. Ce but de Kovalenko nous autorise tous les espoirs."
"Il se passe toujours quelque chose lors des confrontations entre les deux clubs.", selon Georges Leekens. "Avec le Standard tout est toujours blanc ou noir, jamais gris."