Il était écrit que Cédric Roussel devait manquer, cette saison, les confrontations face à Genk. En effet, pour la 3e fois de suite, l'attaquant hennuyer manquera ces retrouvailles. La première fois, le match face aux Limbourgeois avait été remis et il n'avait pu, ensuite, tenir sa place pour cause de blessure. Cette fois, il est victime d'une commotion cérébrale. «Je veux être là à tout prix dimanche, a-t-il déclaré après sa séance de soins. J'ai renoncé, la mort dans l'âme, à disputer cette confrontation car il faut être à 200% de ses moyens pour disputer un match pareil. Ce sera un véritable combat physique. C'est très difficile pour moi de renoncer à ce match mais je n'ai pas le choix. Je veux jouer contre Genk cette saison. J'ai une revanche à prendre sur une personne.» Les relations entre Cédric Roussel et Genk se sont, détériorées lorsque René Vandereycken fit comprendre à son attaquant qu'il n'entrait plus dans ses plans. «C'est à cause de lui si je me suis retrouvé en Russie, poursuit Cédric Roussel. À l'heure actuelle, je serais peut-être encore dans l'autre camp s'il n'avait pas été là. Car je n'ai jamais eu aucun problème avec les autres dirigeants. Jos Vaessen, le président, est un grand monsieur. Mais avec René Vandereycken, je n'ai pas joué une seule seconde. Il m'a même affirmé que si je refusais la proposition de Rubin Kazan, je serais versé dans le noyau B car il ne comptait pas sur moi. Il a tenu le même discours à Igor De Camargo qui fut un des grands artisans du maintien du Brussels en D 1. Quand j'ai marqué à Ostende, j'ai pensé à René. J'avais ma revanche. Quand Sergio a raté son penalty, je me suis dit que c'était lui qui tenait la sienne.»
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