Le gaucher remplacera Philippe Léonard et risque de retrouver le Bosniaque de Genk dans ses parages
Gonzague Vandooren a parfaitement suppléé Philippe Léonard depuis que ce dernier ait été obligé de quitter la pelouse suite à la blessure encourue face à La Gantoise. Samedi à Ostende, il fut un des seuls Standardmen à sortir du marasme. «L'entraîneur m'avait demandé de respecter des consignes défensives, avoue-t-il. Je devais couvrir le flanc gauche et je me suis appliqué du mieux que j'ai pu mais la qualité de ma prestation personnelle ne fut guère importante par rapport aux conséquences du résultat final...»
Gonzague Vandooren se serait volontiers passé de cette double confrontation face à Genk même s'il avait participé à la victoire obtenue face à Genk lors de leur dernier affrontement à Sclessin. «Il n'y a aucune gloriole à tirer de ce succès, remarque le gaucher hennuyer. D'autant que les Limbourgeois furent rapidement réduits à dix après l'exclusion de Jan Moons. Nos adversaires risquent donc d'être, eux aussi, animés d'un sentiment de revanche.» À l'instar de la plupart de ses partenaires, Gonzague Vandooren aurait préféré disputer cette première manche dans le Limbourg. «Nous devrons absolument éviter d'encaisser un but, poursuit-il. Nous devrons être sur nos gardes. Ce sera la clé du match. Il faudra se montrer patients d'autant qu'en l'absence de Cédric Roussel, nous perdons un sérieux atout offensif. Car il était en forme. Non seulement, il ne faudra pas encaisser de but mais nous devrons aussi tenter de prendre le large car l'accueil que nous réserveront les Limbourgeois au stade Phoenix dimanche soir sera particulièrement chaleureux. La pression est présente. Mais nous n'avons qu'à nous en prendre à nous-mêmes finalement...»
Mais, à en croire les propos de tous les Standardman, la désillusion ostendaise aurait laissé place à un tout autre état d'esprit. «On ne sort forcément pas indemne d'une telle mésaventure, concède Gonzague Vandooren. Mais j'ai le sentiment que la déception générale a rapidement laissé place au stress. J'ai senti de la concentration et une certaine crispation qui devrait se transformer en énergie positive.» À l'occasion de cette première manche, la défense liégeoise devra être particulièrement attentive d'autant que les Limbourgeois sont réputés pour leur réalisme devant le but. Gonzague Vandooren se méfie particulièrement de Mirsad Beslija. «Il s'agit d'un des adversaires les plus redoutables, avoue-t-il. Le Bosniaque du Racing Genk est un sérieux client car il est rapide. Il multiplie les appels en profondeur comme je le faisais lorsque j'évoluais en tant qu'attaquant. Il est vif et fonce toujours vers le but. Le meilleur moyen de le contrer? Courir plus vite que lui!»
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