Aleksandar Mutavdzic et Serhiy Kovalenko seront déjà en stage au Portugal le jour du Noël orthodoxe, le 7
SCLESSIN Noël. C'est le grand jour. Au Standard comme ailleurs. Enfin, pas pour tout le monde. Certains Rouches devront encore patienter quelques jours pour célébrer Noël. Si bien qu'Aleksandar Mutavdzic et Serhiy Kovalenko auront déjà repris les entraînements du stage au Portugal à cette date!
«Je suis orthodoxe: le réveillon de Noël a donc lieu dans la nuit de 6 au 7 janvier», explique le médian serbe, pour qui Noël est programmé le 7 janvier suivant le calendrier julien, toujours en vigueur dans l'Église serbe. «On fête cela en famille comme ici. J'irai chez ma grand-mère, à 80 kilomètres de Belgrade. C'est elle qui s'occupe de tout préparer, le repas et les cadeaux...»
Serhiy Kovalenko, né en Ukraine, aurait aussi dû fêter le Noël orthodoxe. Mais lui aussi sera déjà au Portugal à cette date... «C'est un dîner en famille», explique ce fils unique. «On ne fera rien de spécial. Je vais retrouver ma maman à Chernigov...»
Les étrangers rentrent chez eux
Les autres Standardmen passent pratiquement tous Noël en famille. C'est le cas notamment de Karel Geraerts (qui passera quatre jours à Barcelone avec sa femme et Stijn Stijnen, son ami brugeois), de Cédric Roussel (qui se rend chez son frère avec ses proches), de Mohammed Sarr (qui retourne dans la chaleur de Dakar pour voir sa famille et ses amis qu'il n'a plus vus depuis six mois), de Christian Negouai (qui passera le réveillon avec sa maman, ses frères et soeurs à Lyon), de Mathieu Beda (qui a rejoint Nice d'où il partira un ou deux jours en montagne), de Marius Niculae (rentré en Roumanie avec sa femme: à Bucarest puis en montagne), de Sergio Conceição (rentré au Portugal après son match à Düsseldorf), de Milan Rapaic (qui a déjà retrouvé Split...) et d'Oguchi Onyewu.
«Je retourne tout seul à Washington pour passer Noël», explique le défenseur américain qui s'est envolé jeudi pour les States. «Je suis catholique: c'est un grand moment chez moi. On ne fait rien de particulier. On se retrouve en famille, avec mes parents, mes deux frères et mes deux soeurs. Normalement, on mange de la dinde. On prévoit toujours plus à manger au cas où une personne de la famille élargie débarque: on ne sait jamais exactement combien on va être...»
Olivier Renard a dû négocier...
Olivier Renard est l'un des rares du noyau à échapper à la règle...
«D'habitude, je revenais d'Italie pour passer le réveillon en famille», expliquait le gardien carolo avant de s'envoler pour Udine, hier. «Quand on vit à l'étranger, on n'a pas beaucoup l'occasion de voir ses proches... Cette fois, j'ai dû négocier avec mes parents car je voulais retourner en Italie. Je voulais passer Noël avec eux mais le problème, c'est qu'il n'y avait pas d'avion le 25. J'ai donc réservé le 23. Mes parents ont compris, vu qu'on n'avait qu'une semaine de congé. Je vais passer la soirée avec des amis. On va boire un verre... et plus si affinités.»
David De Myttenaere
© Les Sports 2005