Beveren - Standard. Les Rouches, qui avaient subi leur premier revers de la saison contre les Waeslandiens, espèrent en retour un premier succès en 2006
SCLESSIN Cette fois, pas de remise prévue. Le Standard devrait donc enfin avoir l'occasion de jouer après les deux matches reportés pour cause de terrain impraticable.
L'occasion, également, de laver l'affront du match aller, perdu 1-3 à domicile contre les Ivoiriens de Beveren. Le premier revers de la saison après le 12 sur 12... Depuis, l'équipe de Vincent Dufour a fort changé avec les départs notamment de Marco Né et de Moussa Sanogo (les deux buteurs à Sclessin), les blessures et la sélection de Copa Boubacar à la Coupe d'Afrique des Nations, qui s'est achevée hier.
«Beveren est en crise: les Waeslandiens restent sur de mauvais résultats, il y a des problèmes avec l'entraîneur et les supporters», note Karel Geraerts, tout vêtu de jaune et bleu dans son training du Brésil. «Mais c'est un piège. À l'aller aussi, on disait que cette équipe ne savait pas marquer: elle s'est présentée trois fois devant Runje et a inscrit trois buts... Ils sont dos au mur et ils sont capables du pire comme du meilleur.»
Le Standard n'a pas non plus le choix: seuls les trois points rassuraient le club tout entier.
«Nous avions connu notre première défaite contre Beveren: nous devons maintenant obtenir notre premier succès de l'année au Freethiel», confirme le médian du Standard. «Nous sommes obligés de prendre les trois points pour entamer une nouvelle série. Sinon, l'ambiance va changer, ça va s'énerver... Il ne faut pas se mettre trop de pression inutilement mais il faut se rendre compte de l'importance de ce match: cela peut orienter la suite, dans un sens comme dans l'autre...»
Karel Geraerts se réjouit, pour sa part, d'évoluer derrière un duo d'attaque composé par Mémé Tchite et Igor De Camargo.
«Je devrai tout de même aider Sira (Dembéle), sans quoi il risque d'avoir des problèmes face aux joueurs offensifs de Beveren, tempère-t-il. Mais cela me laissera plus de libertés pour aller de l'avant et cela nous offrira plus de possibilités. Mémé (Tchite) cherche plus la profondeur, Igor (De Camargo) demande davantage le ballon dans les pieds. Mais ce sont tous les deux des finisseurs.»
David De Myttenaere
© Les Sports 2006