1.Quelles sont les différences entre le Standard de tes débuts et le Standard actuel? Point de vue infrastructures, mentalité, résultats, ...?
Tout est évidemment beaucoup mieux aujourd’hui, et le sera encore plus d’ici peu avec le centre de formation. Nous avons tout sur place : un beau stade, de beaux vestiaires,... on n’a vraiment pas à se plaindre. La mentalité n’a jamais vraiment changé je pense, et les résultats sont pour le moment satisfaisants malgré Bilbao et Charleroi.
2.En accumulant les bonnes prestations au Standard et en étant devenu un cadre de l'équipe, n'es-tu pas déçu que l'entraîneur fédéral n'ait pas fait appel à toi pour ces dernières confrontations? En voudrais-tu à Anthuenis s'il ne te reprenait pas pour le déplacement des diables en Serbie ?
On ne peut pas ne pas être déçu, mais on doit respecter le choix de l’entraîneur.
3.Quel est, à ce jour, le plus grand moment sportif de ta carrière?
Quand nous avons été champion de France avec Monaco, en 1999 - 2000.
4.Tu as joué pour une des équipes phares en Europe. Qu'est-ce qui manque au Standard pour redevenir un habitué sur la scène européenne ?
Les moyens financiers ! Le club est en reconstruction. Nous avons le quatrième budget en Belgique, derrière Bruges, Anderlecht et Genk. Ce que le club fait actuellement avec ce budget est exceptionnel, même si on a l’impression qu’on pourrait encore faire mieux.
5.En tant que produit " pur " du club, comment évalues-tu le nouveau projet du Centre de Formation que le Standard va entamer bientôt ? Penses-tu que grâce à ce projet, le club pourrait avoir de bons joueurs belges dans les saisons à venir?
C’est évident ! On travaille déjà beaucoup de cette manière en France. C’est une façon très efficace d’avoir, de voir, de suivre et de former beaucoup de jeunes qui deviendront également, par la suite, une économie pour le club. (Exemple à Monaco, avec Henry et Trezeguet).
6.Quels souvenirs gardes-tu de tes années monégasques?
Même si tout n’a pas toujours été évident, je garde un souvenir magnifique de cette ville et de ce club qui fait tout pour mettre les joueurs dans des conditions optimales, comme ici au Standard.
7.Dernièrement, tu te disais déçu parce que Sclessin n'affiche pas "soldout" à chaque rencontre. Quels arguments avancerais-tu pour que quelqu'un prenne un abonnement à Sclessin, la saison prochaine ?
Je n’ai jamais dit ça, j’ai déclaré que ce n’était pas toujours drôle d’attaquer face à la T4. Ceci dit, c’est évident que tous les joueurs du monde préfèrent jouer dans un stade plein.
8.Etant un supporter du club quand tu étais jeune, qu'est-ce que tu aimes le plus dans le public ou l'ambiance à Sclessin ?
Quand ils se déchaînent vraiment par la voix, des gestes, qu’ils nous poussent vers le goal, et la victoire comme contre Parme.
9.Aimerais-tu rester dans le monde du football après ta carrière ?
C’est trop tôt pour le dire car ma carrière n’est pas terminée, mais rien n’est exclu.
Ecrit par Webby
Sujet: 21/04/2005 - Interview : Philippe Léonard 
