Drago s'est plié, pour la GDS, à un petit jeu pas si évident que ça, le "si j'étais..."
Si j'étais joueur de Genk, je penserais quoi, aujourd'hui?
Qu'il reste 4 matches et que la lutte pour la troisième place est totalement ouverte. Qu'il faut toujours y croire et que nous pouvons y arriver, car notre groupe s'investit énormément.
Si j'étais joueur de Charleroi?
Je savourerais d'abord notre campagne, qui d'ores et déjà représente une réussite. Je serais heureux de l'image positive que nous offrons de la wallonie du foot. N'oublions pas également de saluer les mérites de Jacky Mathijssen. Cet entraîneur a construit une formation compétitive.
Si j'étais un gars de la T3, je ressentirais les choses de quelle manière?
Immédiatement, je mobiliserais mes copains, pour redoubler d'encouragements contre St-Trond. J'insisterais afin de porter l'équipe jusqu'au bout et l'aider à mener à bien sa mission. Bien entendu, j'éprouverais une profonde déception. Non à cause de la défaite, parce qu'elle fait partie du jeu, mais en repensant à la façon dont le sort a basculé. Je râlerais sûrement en me disant que si notre premier tour avait été à la hauteur du second, c'est le titre qui aurait été en jeu au Parc Astrid.
Si j'étais journaliste, comment couvrirais-je le Standard?
J'analyserais honnêtement ce que j'ai vu à Anderlecht. Ainsi, je n'hésiterais pas à constater "l'absence" de trois, voire quatre joueurs. Je stigmatiserais les lacunes affichées au plan de la concentration. Après, j'embrayerais sur des éléments plus positifs. Notamment le fait que contre St-Trond, les Rouches doivent pénétrer sur le terrain, habités par un profond sentiment de revanche. Par rapport à la défaite de vendredi dernier, puis également en mémoire du 4-1 encaissé dans le limbourg, au premier tour.
Et si je devais rédiger un article de fond?
J'analyserais les progrès effectués dans le courant de ces dernières années.
Si j'étais Drago, je m'estimerais en partie responsable du deuxième but?
Pourquoi? Parce que ma passe ne parvient pas à Sergio Conceiçao? Peut-être. Mais tout le monde devait sortir sur ce coup-là. Au lieu de cela, Eric Deflandre reste derrière Dindane et Gushi Onyewu se dispute avec Jestrovic. Les responsabilités sont partagées.
Si j'étais le président, voici ce que je dirais aux joueurs:
Les gars, vous allez abordez un championnat portant sur quatre journées. Quelque part, c'est comme une poule, en coupe de l'UEFA. Tirons le volet sur ce que nous avons fait, pour nous concentrer uniquement sur la mission à remplir. Je ne veux pas entendre parler d'une nouvelle spirale négative. Tous ceux qui aiment le Standard, tous ceux pour qui le maillot rouge représente quelque chose doivent se mobiliser. Je veux autant de concentration que de caractère!
Si j'étais l'entraîneur, j'agirai de cette manière:
D'abord un debriefing. Les yeux dans les yeux, se dire ce qui n'a pas marché. Expliquer pourquoi ce qui est arrivé s'est produit. Insister autant sur le réconfort à prodiguer, que sur la pression à maintenir. Exiger que les titulaires montent à l'abordage le couteau entre les dents. Sans trembler.
Si j'étais Sergio Conceiçao en fin de saison...
Je m'inquiéterais des objectifs recherchés. Si la direction décidait de conserver les points forts de l'effectif, l'ossature solide, en cherchant un ou deux renforts importants, alors j'aurais la certitude de pouvoir poursuivre mon travail. Après être revenu à un très bon niveau malgré une grave blessure, j'ai tiré le Standard vers le haut. En conséquence, comme vous le devinez, je resterais! Voilà, c'est dit. Mon idéal serait de remporter un titre. Oui, gagner quelque chose.
Si j'étais le manager de Drago, je lui conseillerais:
Procédons par étapes. En un, je lui dirais qu'il a le devoir de donner tout ce qu'il a dans le ventre jusqu'à l'ultime journée. Pour lui, il est important de participer à une oeuvre qui couronne le collectif. Autrement dit, une qualification européenne. En deux, je lui demanderais de bien réfléchir. Il ne faudrait pas partir trop tôt, alors que le futur semble se dessiner harmonieusement. En trois, je me maintiendrais néanmoins à l'écoute du marché. C'est normal dans la mesure où son contrat ne court plus que sur une saison. En quatre, si une offre devait arriver, je veillerais toujours à privilégier les intérêts tant du footballeur que du club. Au cas où ces conditions seraient remplies, alors, on pourrait parler de transfert. Cependant, je le laisserais tranquille tant qu'aucun verdict n'est tombé.
source : fanatik