L'ancien défenseur du Standard se produira avec Fenerbahçe, jeudi soir, à Sclessin, en match de gala
Onder Turaci et Fenerbahçe ont débarqué à Cologne lundi soir. C'est, en effet, en Allemagne que le récent champion de Turquie a décidé de préparer sa prochaine saison. «Trois matches amicaux ont été programmés, note Onder Turaci. Celui contre le Sporting d'Anderlecht (NdlR: joué hier soir), celui contre le Standard et un autre face à Cologne.»
Mais de ces trois joutes, celle qui se déroulera à Sclessin aura un piment un peu plus particulier pour Onder Turaci, véritable produit de l'école des jeunes du Standard, qui défend actuellement les couleurs du champion turc. «Je suis très satisfait de ma saison dans mon pays d'origine, avoue-t-il. J'ai, en effet, participé à 26 des 34 rencontres de championnat. J'ai aussi disputé trois joutes de Ligue des Champions. Je n'aurais pu rêver meilleure intégration. Je me suis rapidement lié d'amitié avec Nicolas Anelka avec qui je partage régulièrement la chambre lors de nos mises au vert. Mais je m'entends désormais aussi très bien avec tous les autres joueurs de mon équipe. J'ai conservé d'excellentes relations avec des joueurs comme Gonzague Vandooren ou Jonathan Walasiak. Je vais ressentir un sentiment étrange au moment de fouler cette pelouse de Sclessin qui m'est si chère dans la peau d'un adversaire du Standard. Jamais je n'oublierai ce que j'y ai vécu. Le Standard reste le club de mon coeur.»
Dominique D'Onofrio ne retiendra pour cette joute et pour celle que les Liégeois disputeront à Genève contre la Juventus que vingt joueurs de son effectif. «Même s'il ne s'agit pas d'un véritable test, nous entrons dans une phase plus active, a remarqué le coach liégeois. Nous nous apprêtons à franchir deux paliers. Dans l'esprit des joueurs, il ne s'agit plus de matches amicaux car ils aiment jouer face à des équipes aussi prestigieuses que celles-là. La charge de travail est plus réelle. Même si je ne considère pas ces joutes comme un test, elles nous permettront de nous situer. Avec un tel noyau, nous pouvons rivaliser avec n'importe quel adversaire en Belgique.»
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