Onder Turaci sera bientôt de retour
Comme tant d'autres fouteux, Onder Turaci se prépare à reprendre l'entraînement. Un programme particulier l'attend. Notamment un stage en Allemagne, près de Cologne. Puis deux gros matches amicaux. Contre Anderlecht et surtout, évidemment, face au Standard.
"Retrouver Sclessin...j'en rêve! Je me réjouis d'y être. J'aurais sans doute beaucoup de mal à cacher mon émotion. Ce sera un moment terrible. J'ai déjà vécu cela quand je jouais pour La Louvière. Pourtant, ce n'était absolument pas comparable. Je n'avais jamais été titulaire sous la vareuse rouche avant de transiter par le Tivoli."
Il a beau être devenu champion de Turquie, sous le maillot jaune et bleu de Fenerbache, on sent qu'un cordon ombilical existe toujours.
Exemple: "Quand j'ai appris la défaite à Genk, j'ai râlé sec. Comment peut-on gaspiller une occasion pareille de se qualifier pour la coupe d'Europe? Immédiatement, j'ai pensé aux supporters. Qu'ils sachent que j'ai partagé leur tristesse."
Pour Turaci, tout va bien. Non seulement il s'est imposé en tant que titulaire, mais en plus, il s'est taillé une place dans la sélection de l'année.
"Une télévision, spécialisée dans le football a l'habitude d'élire son "onze d'or" à la fin de chaque saison. J'y figure. Au poste d'arrière central. J'y ai joué, ainsi qu'à l'arrière droit lorsque l'entraîneur avait un problème de sélection."
Une super récompense. D'autant qu'à Istanbul, c'est de la folie, au niveau de la presse.
"Chaque jour, nous voyons arriver 20, 25 journalistes. Ainsi qu'une demi-douzaine de caméras qui se plantent au bord du terrain. Pourtant, dans l'ensemble, ça va. Les médias sont assez sympathiques."
Et le public? Ce terrible public, capable d'enflammer, d'embraser, d'illuminer le stade Sukru Sacacoglu n'a-t-il pas de côtés déstabilisants?
"Pour être chaud, c'est chaud. Je le compare un peu à celui du Standard. En deux ou trois fois pire!