Travail de récupération agrémenté d'une séance de bain et massages, par groupes : c'était le menu qui était destiné, hier matin à Sclessin, à ceux qui avaient disputé le match face à Zulte-Waregem, alors que 5 éléments (Dembele, Kovalenko, Niculae, De Vriendt et Sarr) avaient été invité à s'ébrouer sur le terrain du Fémina. "Des joueurs qui sont susceptibles de figurer dans les 15 séléctionnés pour le match à Gand.", précise Dominique D'Onofrio.
Sérgio Conceição a, lui, gagné en fin d'après-midi le CHU afin de se soumettre à une résonance magnétique nucléaire, laquelle a révélé une inflammation de la gaine du tendon d'Achille. Par précaution, Sérgio pourrait faire l'impasse sur le match de Coupe.
A quatre reprises déjà depuis le début de championnat, le Standard a dilapidé le bénéfice d'un but moins de dix minutes après sa réalisation. "J'en ai encore discuté ce matin avec Sérgio et Jorge.", avoue D'Onofrio. "Je n'arrive pas à m'expliquer certaines choses, à commencer par ce qui ne peut être qu'un manque de concentration à certains moments clés d'un match."
Un avis partagé par Karel Geraerts. "Tout avait été, ces derniers jours, trop positif. On n'avait plus parlé du Standard en des termes se flatteurs. Trop peut-être... Mais rien n'est encore mal fait il n'y a pas lieu de paniquer."
L'homme frustré de la semaine s'appelle Georget Bertoncello. Quand La Gazette des Sport lui interroge sur l'état de la pelouse comme excuse pour sa prestation de samedi, le Carolo se laisse aller : "Mais pas du tout! Le Standard n'arrête pas de pleurer. Au point qu'on finit par tout leur donner. Je m'attendais à ce qu'ils gagnent contre Zulte-Waregem parce que, depuis Preud'homme est à l'Union Belge, on pousse le Standard vers le titre. Mais si c'est le football qui parle, le Standard ne sera pas champion, il n'en a pas les capacités."